Les « vies absentes » de Rimbaud et de Marceline Desbordes-Valmore

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Au dos d’un manuscrit de Patience d’un été (autre titre de Bannières de mai, 1872) Rimbaud a écrit cette phrase: « prends-y garde, ô ma vie absente ! ». Quoiqu’elle ait été reprise sous une forme différente dans Une saison en enfer et qu’elle soit devenue représentative de son œuvre et de sa pensée, elle ne lui appartient pas en propre : il s’agit d’un vers tiré de C’est moi, un poème de Marceline Desbordes-Valmore publié en 1825. Ce démarquage confirme le témoignage de Verlaine sur l’intérêt que Rimbaud portait à l’œuvre de la poétesse de Douai.

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