La cybernétique « américaine » au sein du structuralisme « français »

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29 août 2020

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Bernard Dionysius Geoghegan, « La cybernétique « américaine » au sein du structuralisme « français » », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.017.0117


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À partir de la lecture des archives de correspondances, archives institutionnelles et travaux publiés, cet article reconstruit la convergence des sujets d’intérêt de la Fondation Rockefeller, de Roman Jakobson et de Claude Lévi-Strauss autour de la cybernétique entre les années 1940 et 1950. Le soutien de la Fondation pour ces deux chercheurs a contribué à la formation d’une synthèse partielle de la cybernétique et de son intégration dans les conceptions de recherche structurelle de l’après-guerre et a favorisé le transfert des conceptions américaines et des sciences de l’ingénieur dans les sciences humaines européennes. Mais cette synthèse et ce transfert ont été contestés et partiels : durant les années 1950 les travaux de Jakobson et de Lévi-Strauss se sont écartés des conceptions véhiculées par la Fondation mais ont aussi largement divergé l’un de l’autre.

Through an examination of archival correspondences, institutional records, and published research, this paper reconstructs a convergence of the interests of the Rockefeller Foundation, Roman Jakobson, and Claude Lévi-Strauss around cybernetics during the 1940s and 1950s. Foundation support for both men contributed towards their partial synthesis of cybernetics within their postwar conceptions of structural research, as well as the transfer of American- and engineering-derived cybernetic formulas into the European human sciences. However such a synthesis and transfer was both partial and contested; during the course of the 1950s Jakobson’s and Lévi-Strauss’ employment of cybernetics and structuralism diverged not only from that of the Rockefeller Foundation, but also from one another.

A partir de los archivos de correspondencia, datos institucionales y publicaciones, este artículo examina la convergencia entre los intereses de la Fundación Rockefeller, de Roman Jakobson y de Claude Lévi-Strauss en torno a la cibernética entre los años cuarenta y cincuenta. El apoyo de la Fundación para estos dos investigadores contribuyó a la formación de una síntesis parcial de la cibernética y de su integración en los conceptos de la investigación estructuralista de la pos-guerra, así como favoreció la transferencia de las concepciones norteamericanas e ingenieriles en las ciencias humanas europeas. Pero esta síntesis fue contestada y parcial: en los años cincuenta los trabajos de Jakobson y Lévi-Strauss se apartaron de los conceptos transferidos por la Fundación y se separaron uno de otro.

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