The urban mortality transition in the united states, 1800-1940 : voici u,n test

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2001

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Michael R. Haines, « The urban mortality transition in the united states, 1800-1940 : voici u,n test », Annales de démographie historique, ID : 10670/1.ef5ghe


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Résumé En Fr

In the United States in the xixth and early xxth centuries, there was a substantial mortality “penalty” to living in urban places. This circumstance was shared with other nations. By around 1940, this penalty had been largely eliminated, and it was healthier, in many cases, to reside in the city than in the countryside. Despite the lack of systematic national data before 1933, it is possible to describe the phenomenon of the urban mortality transition. Early in the xixth century, the United States was not particularly urban (only 6.1% in 1800), a circumstance which led to a relatively favorable mortality situation. A national crude death rate of 20-25 per thousand per year would have been likely. Some early data indicate that mortality was substantially higher in cities, was higher in larger relative to smaller cities, and was higher in the South relative to the North. By 1900, the nation had become about 40% urban (and 56% by 1940). It appears that death rates, especially in urban areas, actually rose (or at least did not decline) over the middle of the xixth century. Increased urbanization, as well as developments in transport and commercialization and increased movements of people into and throughout the nation, contributed to this. Rapid urban growth and an inadequate scientific understanding of disease processes contributed to the mortality crisis of the early and middle nineteenth century in American cities. The sustained mortality transition only began about the 1870s. Thereafter the decline of urban mortality proceeded faster than in rural places, assisted by significant public works improvements and advances in public health and eventually medical science. Much of the process had been completed by the 1940s. The urban penalty had been largely eliminated and mortality continued to decline despite the continued growth in the urban share of the population.

Si l'on considère le niveau de la mortalité, vivre dans les villes constituait un handicap dans les États-Unis du xixe et du début du xxe siècle, tout comme dans d'autres pays. Vers 1940, non seulement cette surmortalité a disparu mais, dans de nombreux cas, il est devenu plus sain de vivre dans les villes qu'à la campagne. En dépit de l'absence de données systématiques avant 1933, il est possible de décrire le phénomène de la transition de la mortalité urbaine. Au début du xixe siècle, la population des États-Unis n'était pas particulièrement urbaine (6,1% en 1800), ce qui conduisait à une situation relativement favorable de la mortalité : probablement 20-25 pour mille de taux brut de mortalité. Les données les plus anciennes indiquent néanmoins que la mortalité était plus élevée dans les villes, plus forte dans les grandes que dans les petites villes, et dans le Sud que dans le Nord. Vers 1900, la population est à 40 % urbaine et cette proportion grimpe à 56 % en 1940. Les taux de mortalité, en particulier dans les zones urbaines, s'élèvent, ou tout au moins stagnent, à partir du milieu du xixe siècle. La progression de l'urbanisation, le développement des transports et du commerce, les plus fortes migrations internes mais aussi internationales ont contribué à ce phénomène. La croissance urbaine rapide et une méconnaissance des processus morbides contribuèrent à laisser libre cours aux crises de mortalité des villes américaines jusque vers le milieu du xixe siècle. La transition de la mortalité se met seulement en place dans les années 1870. Désormais, la baisse de la mortalité urbaine est plus rapide que celle des campagnes, soutenue par les progrès des travaux publics, des avancées de la santé publique et peut-être de la médecine. La majeure partie du processus est achevée dans les années 1940. Le handicap urbain a été largement éliminé et la mortalité continue à baisser en dépit de la poursuite de la croissance de la part de population urbaine.

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