5 septembre 2018
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Ameline Walle, « La place du scantrad dans le paysage éditorial du manga en France », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ehkiek
Le manga existe en France depuis plus de vingt ans. Avec une explosion du marché dans les années 2000, se soldant par une augmentation des publications et du chiffre d’affaires des éditeurs, il est plus que jamais présent dans le paysage éditorial contemporain. Cette évolution croissante du marché coïncide avec la démocratisation d’Internet et de ses pratiques, et notamment l’une d’entre elle : le scantrad. Apparue pour pallier au manque de titres disponibles en France, cette pratique consiste à traduire des mangas à partir des mangas scannés et de les diffuser gratuitement sur Internet. Toutefois, sur un marché comptant de plus en plus de titres, son existence peut être remise en cause. À peine tolérés des professionnels qui l’accusent parfois d’être responsable de la baisse des ventes, le scantrad est au coeur des problématiques actuelles de l’édition de mangas et pousse les professionnels à innover. Face à des discours divergents sur la qualité du travail amateur sur la traduction et la mise en page, ou encore de son rôle dans le succès d’une série, sa place au sein du paysage éditorial du manga est à questionner.