Alimentation et vieillissement cérébral : une relation complexe

Fiche du document

Date

2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Pascale Barberger-Gateau et al., « Alimentation et vieillissement cérébral : une relation complexe », Gérontologie et société, ID : 10670/1.ejgno6


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les relations entre alimentation et vieillissement cérébral sont complexes : en amont, une alimentation équilibrée pourrait retarder le déclin cognitif ; en aval, la démence retentit sur le statut nutritionnel de la personne âgée et de son aidant. L’alimentation apporte de nombreux nutriments qui pourraient ralentir le vieillissement cérébral. Les fruits et légumes sont riches en antioxydants (vitamines C et E, caroténoïdes, polyphénols) et vitamines du groupe B. Les poissons gras apportent des acides gras oméga 3 à longue chaîne indispensables pour le fonctionnement cérébral. Il est difficile d’attribuer spécifiquement à un aliment ou un nutriment donné des effets protecteurs, car ils sont associés dans l’alimentation. Le régime dit « méditerranéen » est associé à un moindre risque de déclin cognitif et de survenue d’une maladie d’Alzheimer. De nombreux facteurs physio-pathologiques, cognitifs, fonctionnels et psycho-comportementaux s’intriquent pour entraîner une altération de l’état nutritionnel de la personne atteinte de démence et de son aidant. Un mauvais état nutritionnel de l’aidé est associé à une symptomatologie dépressive et à un fardeau élevé chez l’aidant. L’altération de l’état nutritionnel de la personne atteinte de démence doit être considérée dans une approche multifactorielle des interactions entre l’aidant et l’aidé autour de l’alimentation.

DIET AND CEREBRAL AGEING, A COMPLEX RELATIONSHIP The relationship between diet and cerebral ageing is complex : on the positive side, a balanced diet could postpone cognitive decline but, on the negative side, dementia reflects on the nutritional status of older people and their carers. Diet consists of many different types of nutrients, which could delay cerebral ageing. Fruit and vegetables are full of antioxidants (vitamins C and E, carrotenoids, polyphenols) and group B vitamins. Fish containing fat supply long chain omega 3 fatty acids, which are essential for the functioning of the brain. It is difficult to precisely attribute protective effects to any particular food or nourishment as they are linked within the diet. There is a lesser risk of cognitive decline and the onset of Alzheimer’s disease with the so-called “Mediterranean” diet. Many physio-pathological, cognitive, functional and psycho-behavioural factors combine to alter the nutritional status of people suffering from dementia and their carers. Carers’ bad diet is associated with symptomatic depression and the heavy burden they have to bear. When the nutritional status of people suffering from dementia deteriorates a multi-factorial approach should be adopted to examine interaction between carers and patients concerning food.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en