2003
Cairn
André Topia, « Tess of the d'Urbervilles : les corps conducteurs », Études anglaises, ID : 10670/1.exorey
L’illusion du corps conducteur est ce qui dans Tess piège l’héroïne dans tous les brouillages et tous les malentendus. Il semble permettre une circulation fluide entre l’environnement le plus physique et les transfigurations artistiques, transformant contiguïté en promiscuité, brouillant le naturel et le sentimental, entretenant l’illusion d’une unité entre l’être humain et le monde. Tess télescope ainsi l’univers spatial des couleurs et l’univers auditif des notes, vivant le physique sur le mode du spirituel et vice-versa, ce qui cause sa perte.