18 juin 2015
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Salomon Cavin Joëlle, « Edward Hopper comme contempteur de la ville : un malentendu ? », Environnement urbain / Urban Environment, ID : 10670/1.f4zcay
Dans cet article, je cherche à comprendre ce qui permet de qualifier un artiste, décrypté à travers ses œuvres plastiques voire ses écrits, comme hostile à la ville. L’héritage transcendantaliste, le contexte urbain délétère et finalement le contenu même des œuvres semblent désigner Edward Hopper comme contempteur de l’urbain. Cependant, la similitude des scènes urbaines et rurales remet en cause cette analyse. L’ambivalence de l’œuvre, surtout en l’absence d’explications de l’artiste, à l’instar de nombreux textes identifiés comme anti-urbains, montre les limites de ce type d’’interprétation. Ce n’est finalement pas l’œuvre elle-même mais la façon dont elle est citée qui la rende anti-urbaine.