Epistémêsis et altérité : Pour une socio-anthropologie du processus de cognition

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2010

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Après avoir précisé mon acception du vocable « Socio-anthropologie », je m’attache dans cet article à montrer, à partir d’un travail réalisé à partir du texte littéraire fantastique, comment tout objet d’art est un lieu de convergence où l’on trouve le témoignage d’un nombre plus ou moins grand, mais qui peut être considérable, de points de vue sur l’homme et sur le monde.Je pose que ce n’est pas la communication elle-même qui est anthropologiquement spécifique, mais le besoin de communiquer, même si ce besoin est souvent perverti dans une saturation qui fait que l’on ne souffre pas d’incommunication mais, comme le souligne Gilles Deleuze, de toutes ces forces qui nous poussent à nous exprimer quand nous n’avons pas grand chose à dire.Lorsque la sociologie ou l’anthropologie cherchent à saisir la dimension symbolique du social à travers l’art, la question de la limite se pose cruellement dans la mesure où postuler l’œuvre comme signifiante au niveau symbolique lui confère une fonction sociale et historique et la possibilité d’être, comme expérience de pensée, un analyseur particulièrement fécond en tant que geste de création ; la possibilité non seulement de distinguer ce que le vulgaire confond, mais aussi parfois de réunir ce que le vulgaire distingue.

Epistemêsis and alterityHaving clarified my meaning of the word “Socio-anthropology,” this article based on a work realized from the fantastic literary text is aiming at showing how any object of art is a place of convergence where one finds the testimony of considerable points of view on the man and on the world.I am stressing out that it is not communication that is anthropologically specific, but the need to communicate, even though this need is often corrupted by saturation with result one does not suffer of a lack of communication but, as underlines it Gilles Deleuze, of all these forces which urge us to express ourselves when we have not so much to say.When sociology or anthropology try to grasp the symbolical dimension of the social through the art, the question of the limit arises cruelly as far as work as significant at symbolic level confers a social and historic function and the possibility of being, as experience of thought, a particularly fertile analyzer as gesture of creation; possibility not only of distinguishing what the vulgar confuses, but sometimes to gather what the vulgar distinguishes.

Epistémesis y alteridadTras haber precisado mi acepción del vocablo “Socio-antropología”, me interesa en este artículo mostrar, a partir de un trabajo realizado a partir del texto literario fantástico, cómo todo objeto de arte es un lugar de convergencia donde encontramos una razonable, aunque puede ser considerable, cantidad de testimonios de puntos de vista sobre el hombre y sobre el mundo.Propongo que no es la comunicación en sí la que es antropológicamente específica, pero sí lo es la necesidad de comunicar, aunque esta necesidad sea a menudo pervertida en una saturación que hace que se no padezcamos de incomunicación sino que, como señala Gilles Deleuze, padezcamos de todas aquellas fuerzas que nos empujan a expresarnos cuando no tenemos gran cosa que decir.Cuando la sociología o la antropología buscan asir la dimensión simbólica de lo social a través del arte, la interrogante sobre el límite se plantea cruelmente, en la medida que al proponer a la obra como significante a nivel simbólico le confiere una función social e histórica y la posibilidad de ser, como experiencia de pensamiento, un analizador particularmente fecundo en tanto que gesto de creación, la posibilidad de distinguir no solamente lo que lo vulgar confunde, pero también a veces reunir lo que lo vulgar distingue.

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