2 février 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Ronald Creagh, « Victoria Woodhull ou le libre échange amoureux », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.f619fw
Tous les matins à 10 heures, au cœur du secteur financier de Wall Street, dans la ville de New York, passants et badauds pouvaient apercevoir, tiré par deux chevaux blancs, un landau ouvert mené par un cocher en livrée écarlate, qui transportait deux femmes élégantes aux cheveux roux et bouclés, qu’elles portaient très court, ce qui pour l’époque était insolite. Elles étaient deux sœurs, Mrs. Victoria Woodhull et Miss Tennessee Claflin. L’aînée, surtout, frappait par son élégance discrète. Le...