2020
Cairn
Adrien Louis, « Princes bestiaux et peuples crédules : la république de Machiavel », Le Philosophoire, ID : 10670/1.f87dnt
Dans ses œuvres majeures, Machiavel ne souligne la nouveauté radicale de son enseignement qu’à deux occasions : au moment de présenter sa conception de la vertu du prince, et au moment de défendre la sagesse du peuple. Ces deux points, ainsi mis en évidence, s’opposent directement à la tendance aristocratique de la philosophie politique ancienne. Nous donneraient-ils donc la clé de la république machiavélienne ? Et quelle serait la physionomie de cette dernière ? Quelles seraient les qualités nouvelles de ses princes, et les qualités nouvelles de son peuple ? C’est ce que nous avons voulu examiner dans cet article.