« Son Spinoza qu’il savait par cœur » ? À propos d’une image pseudo-spinoziste chez Diderot

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2022

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Stéphane Pujol, « « Son Spinoza qu’il savait par cœur » ? À propos d’une image pseudo-spinoziste chez Diderot », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10670/1.ffvrt7


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L’image du chien qui mord la pierre qu’on lui a jetée apparaît à plusieurs reprises dans l’œuvre Diderot, et à chaque fois, comme l’a bien montré Gianluigi Goggi, « en contexte spinoziste. Le problème qui va nous intéresser ici est autant celui des raisons pour lesquelles Diderot associe cette image à Spinoza que celui de ses modes d’élaboration. Cette image existe-t-elle effectivement chez l’auteur de l’ Éthique ? À défaut, de quelle façon Diderot la mobilise-t-il et au prix de quels ajustements ? Pour répondre à ces questions, nous essaierons de montrer que cette assignation spinoziste n’est que le dernier avatar d’une longue histoire. L’image du chien qui mord la pierre traverse en effet la littérature de fiction comme la littérature philosophique et elle se prête à de multiples emplois depuis Platon jusqu’au baron d’Holbach, en passant par Ovide, Plutarque, L’Arioste, Le Tasse, Grotius et Rousseau.

The image of a dog gnawing at a stone thrown at it appears several times in Diderot’s work, and each time, as Gianluigi Goggi has shown, “in a Spinozistic context”. The problem discussed here concerns both the reasons why Diderot associates this image with Spinoza and how it is elaborated. Does this image actually exist in the works of the author of the Ethics? Failing that, how does Diderot use it and at the expense of what alterations? To answer these questions, we will try to show that this attribution to Spinoza is only the last avatar in a long history. The image of the dog gnawing at the stone indeed runs through works of both fiction and philosophy and is used in a variety of ways, from Plato to d’Holbach, by way of Ovid, Plutarch, Ariosto, Tasso, Grotius and Rousseau.

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