L’internationalisation des “savoirs” des affaires. Les Business Schools françaises comme voies d’accès aux élites mexicaines ?

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20 mai 2015

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Domingo Garcia Garza et al., « L’internationalisation des “savoirs” des affaires. Les Business Schools françaises comme voies d’accès aux élites mexicaines ? », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, ID : 10670/1.fk8wsr


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Cet article analyse, à partir du cas des étudiants mexicains en gestion passés par la France, les effets de la privatisation et de l’internationalisation des formations aux affaires. Dans quelle mesure la multiplicité des partenariats entre établissements de différents pays rendent-ils possibles de nouvelles voies d’accès aux élites économiques, moins onéreuses que le passage par les grandes Business Schools des États-Unis ? S’appuyant sur une enquête auprès des établissements mexicains et français engagés dans ces échanges et sur des entretiens auprès d’étudiants et d’anciens étudiants mexicains en France, l’article montre comment les écoles françaises peuvent constituer un second choix, saisi par des classes moyennes ascendantes qui recherchent à moindre prix des savoirs internationaux certifiés assortis du profit symbolique du passage par l’Europe. Cependant, si ce savoir des affaires acquis en France peut jouer un rôle de multiplicateur de ressources initiales quand il est le corollaire d’une formation dans un établissement d’élite mexicain ou nord-américain, il ne se rentabilise directement que sous des conditions très restrictives.

Based upon the case of Mexican students in France, this article analyses the effects of the privatization and internationalization of business training. To what extent does the wide variety of partnerships between institutions from different countries make new opportunities available to economic elites, less expensive than top American business schools? In this survey we combine statistical information about Mexican and French institutions involved in international exchanges, with interviews carried out with Mexican students and former students in France. We highlight that French business schools can be a second choice for ascending middle classes who are looking for a certified international training, coupled with the symbolic profits granted by their experience in Europe. If the business training acquired in France can have a multiplier effect on their initial resources, it is however the corollary of a training program in an elitist institution in Mexico or in the United States, and it can only be enhanced under very restrictive conditions.

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