Entre curriculum formel et curriculum caché. Quelle morale l’école enseigne-t-elle en réalité ?

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2019

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Olivier Maulini, « Entre curriculum formel et curriculum caché. Quelle morale l’école enseigne-t-elle en réalité ? », Éducation et sociétés, ID : 10670/1.fmfpls


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L’enseignement de la morale, du civisme ou de la citoyenneté à l’école est en partie gouverné par le curriculum formel et les débats d’idées qui cherchent à l’orienter. Mais quelle morale l’école enseigne-t-elle en réalité, dans l’ordinaire de ses pratiques et les plis du curriculum caché ? Une synthèse des recherches menées sur vingt ans dans l’enseignement obligatoire de Suisse romande montre que l’ethos localement dominant est d’abord celui de la responsabilité des élèves et de la cohésion des classes dans un cadre de travail adapté. Ailleurs, dans chaque établissement, la confiance et la complémentarité sont les composantes valorisées d’un dialogue apaisé. Savoir vivre ensemble est un objectif du plan d’études, mais aussi la vertu immédiate du convivialisme ainsi pratiqué. Cette configuration est-elle propre à la Suisse ou illustre-t-elle une tension démocratique entre deux perspectives : décréter le bien commun en surplomb ou le chercher collectivement par la contradiction ?

Between formal curriculum and hidden curriculum. What morality do schools really teach?Teaching morality, civic-mindedness or citizenship at school is in part governed by formal curriculum and the debating of ideas trying to orientate it. But what morality do schools really teach, in their everyday practices and within the layers of hidden curriculum? A summary of research carried out over twenty years in compulsory education in French-speaking Switzerland demonstrates that the dominant local ethos is first of all the responsibility of students and the cohesion of classes in a framework of adapted work. Furthermore, in each academic institution, trust and complementarity are the enhanced components of a tranquil dialogue. Knowing how to live together is one of the goals of educational programs, but also the immediate virtue of a thusly practiced convivialism. Is this configuration specific to Switzerland or does it illustrate a democratic tension between two perspectives: decreeing the common good above all else or searching for it collectively by contradiction?

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