Régimes de genre et Antiquité grecque classique (Ve-IVe siècles av. J.-C.)

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches Fr

Gender studies Genre

Citer ce document

Violaine Sebillotte-Cuchet, « Régimes de genre et Antiquité grecque classique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) », Annales. Histoire, Sciences Sociales, ID : 10670/1.fpzrfx


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le genre désigne à la fois des normes de comportement, des ensembles de caractéristiques et la place relative que prend la différence des sexes dans les relations entre individus. Dans le champ de l’Antiquité, ces trois définitions convergent généralement pour isoler un régime de genre unique, la polarité anêr (citoyen)/ gunê (épouse de citoyen), lequel est étroitement articulé à la division mâle/femelle. Pourtant, diverses analyses, portant notamment sur la sexualité, ont montré que les sociétés grecques de l’Antiquité n’étaient pas systématiquement organisées en fonction de la différence des sexes. Ces conclusions isolées incitent à examiner les différents points de vue exprimés dans les documents élaborés dans les sociétés hellénophones de la Méditerranée antique. Contrairement à l’opinion commune, la division mâle/femelle apparaît bien moins structurante que celles qui distinguent les membres de la communauté des étrangers, les Grecs des Barbares, ou les mortels des immortels.

Gender Regimes and Classical Greece (Fifth-Fourth Century BC) Gender studies use gender to characterize behavioral norms, personality traits and the relative importance given to differences between the sexes in individual relationships. Among classicists, these three definitions usually converge to isolate a single gender system : the polarity between anêr (male citizen) and gunê (wife of citizen), as strictly correlated to a male/female division. Yet a few studies, particularly those dealing with sexuality, have convincingly shown that ancient Greek societies were not systematically organized according to the difference between the sexes. These conclusions encourage researchers to examine the various points of view expressed in documents elaborated by the Greeks living on the shores of the Ancient Mediterranean. Contrary to common opinion, the male/female division often seems secondary to those opposing members of the community to foreigners, Greeks to Barbarians, or mortals to immortals.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en