Les débuts de l’art informatique en France ou la constitution d’un champ artistique autonome par le milieu universitaire : l’exemple de l’Université de Paris-VIII et de la formation Arts et Technologies de l’Image

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juin 2016

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Lisa Eymet, « Les débuts de l’art informatique en France ou la constitution d’un champ artistique autonome par le milieu universitaire : l’exemple de l’Université de Paris-VIII et de la formation Arts et Technologies de l’Image », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.fs0vqv


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En parallèle à une réflexion qui se développe dans l’art contemporain des années 1960-1970 sur les possibles interactions entre le monde de l’art et celui de la science, l’ordinateur - machine aux objectifs initialement militaires et industriels - fait irruption dans le champ artistique des années 1970 en tant que nouvel outil de création. Face au basculement de l’ordinateur du champ scientifique et industriel au champ artistique, ce mémoire s’interroge à la fois sur l’identité des premiers artistes - informaticiens, souvent définis par leur double statut d’artistes et d’enseignants-chercheurs, et sur le milieu qui a permis à l’art informatique d’émerger en tant que véritable mouvement artistique en France. Ce milieu est celui de l’université française, où l’on voit se constituer à l’époque les premiers départements d’Arts Plastiques et d’Informatique, notamment à l’Université de Paris-VIII. Héritière du Centre Universitaire Expérimental de Vincennes fondé au lendemain de Mai 1968, elle met en place au début des années 1980 une formation singulière en art informatique: Arts et Technologies de l’Image, et participe ainsi à l’émergence et à l’affirmation de l’art informatique comme mouvement artistique en France. En nous concentrant sur le cas de l’Université de Paris-VIII et de la formation Arts et Technologies de l’Image, en nous appuyant sur les profils de ses acteurs artistes-informaticiens et enseignants-chercheurs, en étudiant leurs productions artistiques mais également théoriques réalisées au sein de l’université, nous souhaitons insister, non seulement sur la façon dont cette université se construit comme un espace naturel, un lieu d’accueil pour l’art informatique, mais surtout sur les conséquences directes qu’a pu avoir le milieu universitaire sur le développement et l’autonomisation de ce mouvement, en marge des pratiques artistiques et des institutions culturelles de l’époque.

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