Le débat sur la place de la sémantique dans l’acquisition des structures argumentales

Fiche du document

Date

2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Langages

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Jacques François, « Le débat sur la place de la sémantique dans l’acquisition des structures argumentales », Langages, ID : 10670/1.g8ex9e


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les deux ouvrages de S. Pinker (1984, 1989 réédité en 2013) consacrés à l’acquisition des structures argumentales ont entraîné une réplique de M. Tomasello (1992) basée sur des observations développementales mettant en avant l’acquisition de fragments syntaxiques associés à un contenu sémantique et des conditions pragmatiques d’emploi. En 2008, M. Bowerman et W. Croft ont soumis la thèse de S. Pinker à une critique détaillée intégrant les acquis de M. Tomasello pour l’acquisition de l’anglais et ceux du Modèle de Compétition de E. Bates et B. MacWhinney. Le débat dont cet article rend compte tourne autour de la réalité du « paradoxe de Baker » (la distinction progressive par le jeune locuteur entre des verbes de sens apparenté, les uns permettant des constructions en alternance, les autres les excluant). Je suggère finalement une approche dynamique tenant compte de l’évolution de structures instables.

This contribution is concerned with “Baker’s paradox” ( i.e. the ability of young speakers to distinguish among semantically related verbs which ones allow and which ones prohibit alternating constructions such as Dative, Locative and Causative shift) as investigated by M. Bowerman & W. Croft (2008) on the basis of the conflicting studies by S. Pinker (1984, 1989) and M. Tomasello (1992) and in agreement with E. Bate’s and B. MacWhinney’s Competition model (1989).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en