Christianisation, phénomènes de cumul et de rejet du « sacré missionnaire » en Polynésie orientale au moment de la rencontre

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2008

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Christine Perez, « Christianisation, phénomènes de cumul et de rejet du « sacré missionnaire » en Polynésie orientale au moment de la rencontre », Histoire et missions chrétiennes, ID : 10670/1.ga4bsk


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La christianisation fut beaucoup moins perçue comme une rupture que comme l’intégration de pratiques sacrées supplémentaires devant s’harmoniser avec le sacré antérieur. La masse des nouveaux fidèles ne change rien à son mode de vie, persiste à pratiquer des sacrifices sanglants, des guerres tribales immémoriales, des pratiques festives interdites par la nouvelle religion, tout en assistant, en même temps aux grandes fêtes célébrant le nouveau dieu des chrétiens. Cumul obligatoire, incontournable, à lire dans la physionomie très particulière de cultes prophétiques comme le culte Mamaia des îles de la Société.

Christianisation, Phenomena of Accumulation and Rejection of the Sacred in the Evangelical Message in Eastern Polynesia at the time of the EncounterChristianisation was perceived not so much as a rupture, but rather as the integration of other sacred rites/ practices, which had necessarily to mingle/ fit in with those of the past. The majority of new believers made no change in their way of life, continuing to perform bloody sacrifices, to wage tribal warfare, to celebrate festivities forbidden by the new religion, while, at the same time, attending the festivities celebrating the new Christian god. An obligatory, unavoidable accumulation, perceivable in the particular physionomy of the prophetic cults, such as the Mamaia cult of the Society Islands.

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