1 février 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Augusto Seabra José, « Garrett e a liberdade na balança de Portugal e da Europa », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.ge60n4
La révolution libérale de Porto en 1820 met en relief une idée-force, celle de liberté. Le poète Almeida Garrett insiste dès lors sur la valeur symbolique du mot. Les révolutionnaires, imbus des idées de Montesquieu et Rousseau, s'efforcent de distinguer la liberté de la licence et de l'anarchie, de définir ses rapports avec la loi. La Constitution, mal dégagée des contraintes du passé, va limiter la liberté de religion et la liberté de la presse. Ce n'est pas ce dont avait rêvé Garrett, qui proclame son amour de la liberté dans ses vers, au Portugal, puis en exil. C'est lors de son second exil qu'il écrit Portugal na balança da Europa, opuscule où il approfondit sa conception de la liberté, celle que doivent conquérir les peuples opprimés, intimement liée à l'amour de la patrie.