Mercedes Volait, directrice de recherche au CNRS et directrice du laboratoire InVisu de l’INHA, raconte son itinéraire intellectuel et professionnel de l’Egypte à Paris, de l’architecture à l’histoire

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2 juin 2017

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Mercedes Volait et al., « Mercedes Volait, directrice de recherche au CNRS et directrice du laboratoire InVisu de l’INHA, raconte son itinéraire intellectuel et professionnel de l’Egypte à Paris, de l’architecture à l’histoire », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.gfxi2u


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Mercedes Volait revient sur son parcours en faisant référence à deux expériences fondatrices. Pendant ses études d’architecture, suite à la lecture d’un ouvrage sur la politique de l’espace, elle s’est passionnée avec certains de ses camarades pour deux villes emblématiques : Tanger, symbole de la contre-culture et Le Caire où elle a découvert comment l’espace égyptien pouvait être source de poésie. Elle s’y rend au cours de voyages et finit par s’installer au Caire. En 1982, elle écrit un mémoire de maîtrise sur la ville et elle y rencontre aussi Robert Ilbert avec lequel elle a un projet de livre et pense un observatoire urbain du Caire contemporain qu’elle fondera et dirigera. Lorsque Robert Ilbert rentre en France, elle choisit de rester en Egypte et de continuer ses études en s’inscrivant en DEA d’études arabes, ce qui nécessite le choix d’un corpus. A ce sujet, son réseau universitaire lui fait comprendre qu’elle devrait s’intéresser aux modernités indigènes dans le champ architectural égyptien, et elle décide d’y allier l’architecture. Ainsi, elle se consacre à l’étude de la première revue arabe d’architecture “al-'imara” et va écrire une thèse sur les architectes et architectures de l'Egypte moderne (1820-1960). Si l’histoire la passionne, c’est en architecture qu’elle présente sa candidature pour le CNRS. Elle y obtient un poste notamment grâce au soutien de Marc Garborieau qui a été impressionné par son travail et par son attribution du prix Michel Seurat auparavant. Après neuf années passées au Caire, elle revient en France où elle portera de nombreux projets au montage complexe, notamment pour des financements européens, au sein du laboratoire Urbama à Tours. En 2002, elle songe à présenter une HDR et c’est la rencontre avec Dominique Poulot qui va orienter son parcours d’enseignant-chercheur et son passage de la section 39 à la section 33 du CNRS. Son futur professionnel se dessine à Paris où elle est chargée de reconstruire un laboratoire en difficulté à l’INHA et s’y définit plus en historienne culturelle et responsable administrative qu’en historienne de l’art. Elle dirige ainsi le laboratoire InVisu (CNRS/INHA) depuis janvier 2008. Au sujet de son Habilitation à diriger des recherches en Histoire de l'art en 2007, elle est interpellée au sujet de l’égo-histoire. Elle souligne qu’elle n’a pas suivi de consignes particulières, mais qu’elle a cherché à en faire un document utile et qu’elle y a trouvé de l’intérêt. Elle partage son temps entre ses responsabilités de directeur de laboratoire, d’enseignante et avoue que, finalement, elle a réussi à exaucer, à travers sa carrière, un de ses voeux enfantins qui était de devenir écrivain.

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