2019
Cairn
Julio César Santoyo, « Percepción, reflexión y autoanálisis en los traductores europeos de los siglos XII y XIII », Cahiers d’études hispaniques médiévales, ID : 10670/1.gmyqhx
Dès le début du xii e siècle et jusqu’à la fin du xiii e siècle toute un longue série de traducteurs, surtout de l’arabe et du grec, et du latin en français, commencèrent de manière pionnière et hésitante à réfléchir sur la tâche qui les occupait. Ce nouveau regard sur le miroir, cette nouvelle conscience de ce qu’ils faisaient, généra une naissante réflexion et une auto-analyse qui, encore bien loin de la condition d’une théorie, attire déjà l’attention sur d’importants problèmes et notions qui, quelques siècles plus tard, auront un considérable développement théorique. Ce sont des traducteurs tels que Johannes Hispalensis, Hugo de Cintheaux (pas «de Santalla»), Burgundio da Pisa, Jean Sarrazin, Moïse Maimonide, al-Harizi, Hermann l’Allemand, Jean d’Antioquie, etc.