Surveillance totale ou servitude volontaire ?

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19 février 2021

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info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0




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Hélène Jeannin, « Surveillance totale ou servitude volontaire ? », Interfaces numériques, ID : 10.25965/interfaces-numeriques.461


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L’accroissement des capacités technologiques contribue à une collecte massive et de plus en plus systématisée de données en capacité de parler des individus, y compris dans ce qu’ils ont de plus intime. Dans un premier temps, nous identifions la multiplicité des sources qui constituent autant d’instruments de surveillance potentielle. Puis nous élargissons la réflexion à la manière dont les pratiques sociales s’en emparent, portées par des acteurs privés, des pouvoirs publics ou des individus. Le rôle significatif de ces derniers en tant qu’artisans de leur propre surveillance, amène à s’interroger sur la notion de servitude volontaire.

The increase in technological capacities contributes towards a massive and much more systematized data collection, able to speak about individuals, including their innermost thoughts and privacy. First, we identify the multiplicity of sources as key instruments of surveillance. Then we extend our thinking to the way social practices deal with them, whatever their origin : private actors, public authorities, or individuals. The meaningful role of the latter as builders of their own surveillance makes us question the notion of voluntary servitude.

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