L’expérience des étudiants pionniers de la mobilité dans les universités kazakhstanaises a-t‑elle eu des répercussions sur celle des candidats de la deuxième génération ? : Analyse comparative de témoignages d’étudiants de l’université d’État Zhetysu

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2019

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Almash Seidikenova, « L’expérience des étudiants pionniers de la mobilité dans les universités kazakhstanaises a-t‑elle eu des répercussions sur celle des candidats de la deuxième génération ? : Analyse comparative de témoignages d’étudiants de l’université d’État Zhetysu », Journal of international Mobility, ID : 10670/1.grlmq5


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En 2010, le Kazakhstan est devenu le premier pays d’Asie centrale à avoir adopté les principes de Bologne et à établir des lignes directrices pour promouvoir la mobilité académique internationale. Le Ministre de l’Éducation et de la Science a donné des moyens financiers pour mettre en place les programmes de mobilité en ordonnant aux universités kazakhstanaises de les mettre en œuvre de toute urgence. Dès 2012, l’université d’État de Zhetysu a organisé cette mobilité en établissant des coopérations avec différentes universités européennes. Nous avons déjà analysé les expériences de ces premiers étudiants partis en Pologne, Corée du sud et Chine (Seidikenova, 2014), en identifiant les difficultés rencontrées par les candidats du fait d’une mobilité « improvisée », due au manque de temps et d’expérience des divers acteurs concernés (administratifs et étudiants, Seidikenova, 2015). Le Service des Relations internationales a pris en compte les difficultés vécues par ces étudiants pionniers et a organisé une mobilité mieux « préparée », plus « cadrée », en proposant des mesures d’ajustement. Dans ce présent article, nous analyserons, à travers des entretiens biographiques, les expériences et stratégies élaborées par la seconde génération qui a étudié en Hongrie, en Espagne, en République Tchèque ou en Slovaquie. Nous tâcherons de distinguer dans leurs témoignages si les obstacles rencontrés par la première génération d’étudiants et si les quelques mesures prises par l’administration auront eu un impact (ou non) sur leur immersion linguistique, académique, sociale, culturelle à l’étranger.

In 2010, Kazakhstan became the first Central Asian State that adopted the Bologna Principles and set guidelines for promoting international academic mobility. The Ministry of Education and Science provided financial means to implement mobility programs and ordered the Kazakhstani universities to urgently enforce these programs. Since 2012, Zhetysu State University has organized student mobility by establishing cooperation with different European universities. We have already analyzed the experiences and strategies of these pioneer students, who went to Poland, South Korea or China (Seidikenova, 2014), by identifying difficulties encountered by the first generation because of this “improvised” mobility, due mostly to a lack of time and a lack of experience of the various concerned actors (administratives and students, Seidikenova, 2015). The Service of International Relations took in account the difficulties met by these students and organized a more “prepared” mobility, a sort of “framed” mobility, by proposing a few adjustment measures. In this present article, we will analyze, through biographical interviews, the experiences and strategies elaborated by the second-generation students having studied in Hungary, Spain, Czech Republic, Slovakia. We will try to distinguish in their testimonials if the obstacles met by the first generation and if the few measures taken by the administration have had some impact (or not) on their linguistic, academic, social, cultural immersion abroad.

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