2021
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Renaissance and Reformation ; vol. 44 no. 2 (2021)
©, 2021Canadian Society for Renaissance Studies / Société canadienne d'études de la Renaissance; Pacific Northwest Renaissance Society; Toronto Renaissance and Reformation Colloquium; Victoria University Centre for Renaissance and Reformation Studies
Sharonah Fredrick, « Mayan and Andean Medicine and Urban Space in the Spanish Americas », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, ID : 10.33137/rr.v44i2.37524
La médecine maya et andine comprenait des approches empiriques et des remèdes à base de plantes qui furent transmis dans les espaces urbains de l’Amérique espagnole coloniale, des espaces qui avaient eux-mêmes remplacé la présence de cités autochtones plus anciennes. Les peuples mayas et andins – dont l’histoire comprend le développement d’aspects civilisationnels ayant trait à la fois à la vie rurale et à la vie urbaine – ont apporté leurs connaissances médicales dans les villes hispanophones des Amériques coloniales. Dans ces villes, malgré la condamnation que faisait peser l’Inquisition sur ces pratiques, soumises à la persécution, la médecine traditionnelle des populations autochtones s’est progressivement intégrée à la culture dominante. Comme le montre cet article, les connaissances médicales mayas et andines furent absorbées par les « villes nouvelles » construites par l’Espagne impériale dans les Amériques coloniales, en dépit de la désapprobation de l’Église. Les villes et l’espace urbain devinrent des canaux privilégiés de la circulation et de l’incorporation du savoir médical amérindien au sein de la nouvelle population hispanique et métisse des Amériques coloniales.