Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad Omero

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17 septembre 2013

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Proclus Tradition homérique Platon Néoplatonisme Langage Poésie Mimésis Symbolisme Métaphysique proclienne Théurgie Proclus Homeric Tradition Plato Neoplatonism Language Poetry Mimesis Symbolism Proclean Metaphysics Theurgy


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Piera De Piano, « Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad Omero », Theses.fr, ID : 10670/1.gvl1x9


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L'analyse de l'interprétation proclienne de la critique de Platon envers Homère, qui se situe à l'intérieur de la «récupération» de la tradition archaïque par le néoplatonisme, est conduite sur deux niveaux herméneutiques, l'un linguistique, l'autre esthétique. La lecture du texte proclien, notamment du Commentaire du Cratyle et des Dissertations Ve et VIe du Commentaire de la République, montre parallèlement comment l'activité assimilatrice, par laquelle un homme donne des noms aux choses et un poète construit des images des dieux, rend le langage et la poésie des activités entièrement intégrées dans le système des relations analogiques qui sont à la base de la structure hiérarchique de la métaphysique proclienne. Grâce à leur nature mimétique le nom et le symbole mythique sont des éléments d'union et d'appartenance de l'humain au divin et pourtant ils peuvent être nommés «mesure du divin». La distribution du réel dans les différents niveaux de l'être permet à l'exégète néo-platonicien de décrire la production poétique comme analogue à celle démiurgique et les voiles symboliques, visiblement obscènes, comme analogues à la procession des ordres divins du Premier Dieu. C'est à partir de cette perspective que, en parfaite harmonie avec la configuration triadique et sérielle du Tout, on peut lire le schéma tripartite défini par Proclus à la fin de la sixième Dissertation comme une distinction entre trois niveaux d'activité poétique et non, comme la plus récente littérature critique a interprété, en trois types de poésie.

The study of Proclean interpretation of Plato's critique to Homer, which is set in the neo-Platonic revival of archaic tradition, is conducted according to two interpretation's levels defined very well, the first one linguistic and the second one other aesthetic. The reading of the Proclean text, in particular the Commentary on the Cratylus and the V and VI Dissertations of the Commentary on the Republic, shows side by side how the assimilative activity, by which a man names things and a poet constructs images of the gods, makes language and poetry activities fully incorporated with the system of analogic relations on which is based the hierarchical structure of Proclean metaphysics. Through their mimetic nature, the name and the mythical symbol are elements of union and tie of the men to the divine and so they can be said «proportion of the divine». The distribution of the real on different levels of the being allows the neo-Platonic exegete to describe the poetic production as an analogous to the demiurgical one and therefore the symbolic veils, visibly obscene, as an analogous to the procession of the divine orders from the First God. It is from this perspective that, in a perfect agreement with the triadic and serial configuration of the Whole, we can read the tripartite schema defined by Proclus at the end of the Sixth Dissertation as a distinction among three levels of poetic activity and not, such as required by the most recent critical literature, in three types of poetry.

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