À (la) décharge du monde. Pour une lecture référentielle de Nicolas Bouvier

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2013

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Adrien Guignard, « À (la) décharge du monde. Pour une lecture référentielle de Nicolas Bouvier », A contrario, ID : 10670/1.gw3ltq


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L’article qui suit témoigne à la décharge. La polysémie du mot décharge, précédée (ou non) d’une préposition, fera excuser le génitif arrogant de son titre ainsi que le néo-lansonisme de son apparence engagée. L’article tourne autour d’un passage clef de L’Usage du monde (décrire sa localisation comme une « textualité immonde », permettra aux lecteurs de Nicolas Bouvier d’identifier le moment commenté). Les approches convoquées sont toutes des médiations. L’argumentation les utilise. Allusivement agencées et empruntées un bout, elles sont identifiables. Nommonsles : la lecture vériste, une esquisse scolaire d’herméneutique aux cercles d’oiseaux, un néo-structuralisme plus précis (la thèse remarquée de Christine Montalbetti) et une phénoménologie inclassable dont « Porcelaine et Volcan » (Gilles Deleuze) est la source. La conclusion est une approximation de l’indicible parce que lire ce fragment de L’Usage du monde peut procurer une « paix magnifique et terrible, le vrai goût du passage du temps ». Une dimension anthropologique et littéraire évite que la lecture fasse trop la part du feu.

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