Catalogar, indexar, codificar

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2 août 2020

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Tiziana Nicoletta Beltrame et al., « Catalogar, indexar, codificar », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.021.i


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Résumé Es Fr En

El artículo examina la producción y el manejo de los sistemas de gestión de la acumulación. Entra en las infraestructuras destinadas a ordenar y hacer accesible la acumulación de conocimientos a través de la materialidad y cuestiona las producciones, configuraciones y manipulaciones de información, datos e inscripciones. Los problemas y cuestiones en juego se encuentran en el encuentro de varios campos de reflexión, entre ellos la taxonomía, la producción de datos y normas, la ecología de las infraestructuras de información y la cooperación entre comunidades de práctica. Las tecnologías de la información y las comunicaciones en que se basan la sociedad de la información se basan en un equipo que amplía la difusión, el almacenamiento y la organización de agregados heterogéneos. Estas instalaciones son estructuras invisibles pero altamente políticas de producción de conocimiento. La perspectiva adoptada hereda tanto de la antropología de las culturas materiales como de la atención prestada a las ontologías y modos de presencia humana y no humana. El objetivo es reinscribir las técnicas digitales de almacenamiento de conocimientos en un conjunto de prácticas de gestión de documentos que incluyen la elaboración de listas, inventarios o catálogos, tarjetas o impresos. Estas tecnologías digitales están dotadas de una materialidad cuyas propiedades y especificidades deben ser exploradas. Constituyen lugares de ejercicio de políticas de control al mismo tiempo que los datos constituyen entornos con una textura específica que actúan a cambio en las estructuras normativas en las que están inscritos.

L’article se penche sur la production et la manipulation de dispositifs de gestion de l’accumulation. Il entre dans les infrastructures conçues pour mettre en ordre et rendre accessible l’accumulation des connaissances par la clé de la matérialité et s’interroge sur les productions, configurations et manipulations in situ d’informations, de données, d’inscriptions. Les problèmes et enjeux de ces dispositifs se situent à la croisée de plusieurs champs de réflexion, notamment la taxinomie, la fabrication des données et de la production de standards, l’écologie des infrastructures informationnelles et la coopération entre communautés de pratique. Les technologies de l’information et de la communication sur laquelle reposent les économies de la société de l’information se fondent sur des équipements qui amplifient la diffusion, le stockage et l’organisation d’agrégats hétéroclites. Ces équipements sont des structures invisibles mais éminemment politiques de la production des connaissances. La perspective adoptée hérite de l’anthropologie des cultures matérielles autant que de l’attention portée aux ontologies et aux modes de présence des humains et non humains. Il s’agit de réinscrire les techniques numériques de stockage des connaissances dans un ensemble de pratiques de gestion documentaire dont la liste, l’inventaire ou le catalogue, la fiche ou l’imprimé. Ces technologies numériques sont dotées d’une matérialité dont il s’agit d’explorer les propriétés et les spécificités. Elles constituent des lieux d’exercice de politiques de contrôle en même temps que les données constituent des environnements dotés d’une texture spécifique qui agissent en retour sur les structures normatives dans lesquels elles s’inscrivent.

The article looks at the production and manipulation of accumulation management systems. It enters into the infrastructures designed to put in order and make accessible the accumulation of knowledge through their materiality and questions the productions, configurations and manipulations of information, data and inscriptions. The problems and issues at stake in these systems lie at the crossroads of several fields of reflection, including taxonomy, data and standards production, the ecology of information infrastructures and cooperation between communities of practice. The information and communication technologies on which the information society is based are based on equipment that amplifies the dissemination, storage and organization of heterogeneous aggregates. These systems of knowledge production are invisible but highly political. The perspective adopted inherits as much from the anthropology of material cultures as from the attention paid to ontologies and modes of human and non-human presence. The aim is to situate digital techniques for storing knowledge into a set of document management practices, including listing, inventory or catalogue, card or print. These digital technologies are endowed with a materiality whose properties and specificities must be explored. They constitute places for exercising control policies at the same time as data constitute environments with a specific texture that act in return on the normative structures in which they are inscribed.

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