La délinquance juvénile autorévélée : le cas de la Belgique

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2007

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Claire Gavray et al., « La délinquance juvénile autorévélée : le cas de la Belgique », Carrefours de l'éducation, ID : 10670/1.h0mrhi


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Cet article s’intéresse aux déterminants de la délinquance juvénile au départ de données issues de trois enquêtes belges récentes. Chacune d’elle a eu recours à la méthode d’auto-révélation et a questionné les jeunes sur des aspects variés de sa vie. Les résultats obtenus sur base d’analyses de régression confirment un impact important de facteurs familiaux et scolaires. L’insécurité familiale dans ses aspects objectifs (lieu de vie du jeune et présence de ses parents) ou subjective (intérêt perçu des parents à l’égard du jeune) se révèlent jouer un rôle en matière de passage à l’acte déviant, mais cela surtout dans le groupe masculin. En fait, les résultats montrent que l’intensité de la délinquance comme les impacts familiaux et scolaires varient en fonction d’effets croisés entre rapports sociaux de classe et de sexe. Le facteur scolaire intervient pour chaque enquête de manière très significative : l’entente avec les professeurs protège de manière importante de la délinquance, quel que soit le groupe étudié. Au-delà de ce résultat, on voit que seulement au sein du groupe de filles de l’enseignement général, l’investissement et les perspectives scolaires font diminuer le risque de délinquance. Par ailleurs, c’est parmi les filles fréquentant un type d’enseignement moins valorisé que les efforts d’encouragement, de soutien au développement personnel jouent de manière la plus ciblée ce rôle de prévention.

The determinants of juvenile delinquency from three recent Belgian investigations. This article deals with the determinants of juvenile delinquency, taking as a starting point data resulting from three recent Belgian investigations. Each had recourse to the method of self-reporting and questioned young people on varied aspects of their life. The results obtained on the basis of analyses of regression confirm an important impact of family and school factors. Insecurity in the family, in its objective aspects (the young person’s living place and presence of their parents) or subjective (the parents’ interest in the young person as perceived by the latter) play a part in the deviant act, but especially in the male group. In fact, the results show that the intensity of the delinquent behaviour, like the impacts of family and school, vary according to cross effects between social relationships of class and sex. The school factor has a significant bearing on each investigation: getting on with one’s teachers protects from delinquency in an important way, whatever the studied group. Beyond this result, one sees that only within the group of girls who attend general education classes, investment in school and prospects at school decrease the risk of delinquency. In addition, it is among girls attending a less valued type of education that the efforts of encouragement, of support for the personal development play this role of prevention in the most targeted way.

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