2021
Cairn
Valérie Boucherat-Hue, « Le dépersonnalisable et le suj(obj)et : Éloge de la dépersonnalisation dans l’informé de la cure », Recherches en psychanalyse, ID : 10670/1.h2n6lr
En cure, au temps de la reprise du lien « sujobjet », le partage de l’hallucinatoire pour analyser les matériaux informes de nos cliniques narcissiques-identitaires passe par un bassin attracteur transféro contre-transférentiel qu’on peut appeler le « dépersonnalisable ». Comme vecteur de changement thérapeutique, il s’agit d’une potentialité permanente du tissage « inter-intrasubjectif » qui signale la nature corporopsychique du travail co-associatif. La dépersonnalisation est donc un opérateur psychosomatique fécond dans les cliniques péripsychotiques de l’adulte, pour peu que l’analyste soit tolérant à la régression psychosensorimotrice qui emprunte les voies transmodales du travail psychanalytique d’énaction avec les bébés.