La Bibliothèque francophone reçoit Akli Tadjer

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Octaviana


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Littérature francophone


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Tadjer Akli, « La Bibliothèque francophone reçoit Akli Tadjer », Octaviana, ID : 10670/1.h8xq7u


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Rencontre littéraire avec Akli Tadjer.Akli Tadjer, né en 1954, est un écrivain franco-algérien. Il est l'auteur d’une dizaine de romans, dont Le porteur de cartable et Il était une fois... peut-être pas qui ont été adaptés à la télévision. Son goût pour l’écriture lui vient de sa lecture des romans de Louis-Ferdinand Céline. C’est en 1984, lors d’un voyage en Algérie, qu’il trouve l’inspiration pour son premier roman Les A.N.I du Tassili, couronné par le prix Georges-Brassens. En 2006, il reçoit aussi le prix Eugène-Dabit du roman populiste pour Bel-Avenir, sorti la même année.Une rencontre simultanément traduite en langue des signes. *** Pour aller + Loin Dans les rayons de la BU - D'amour et de guerre (Ed. Escales domaine français, 2021) :    ● BU – Saint-Denis | Salle brune | 840(61)"19" TAD 7- Qui n'est pas racite ici ? (Ed. J.C. Lattès, 2019) :    ● BU – Saint-Denis | Salle brune | 840(61)"19" TAD 7- La vérité attendra l'aurore : roman (Ed. J.C. Lattès, 2018) :    ● BU – Saint-Denis | Salle brune | 840(61)"19" TAD 7Et 10 autres titres ainsi que des articles en ligne. ! Retrouvez en plus également sur :      - Radio France : une séléction d'interventions avec Akli Tadjer     - Vimeo : Café littéraire avec Néhémy PIERRE-DAHOMEY, Andreï IVANOV, Sinan ANTOON, Négar DJAVADI : Destinées organisé par Étonnants Voyageurs Citations Dans la vie, il y a ceux qui savent se donner des limites et il y a les bornés, qui n’en ont pas, de limites. Bel Avenir Et puis il y a nos gueules bronzées d’ANI [arabes non identifiés] qui en ont déjà vu de toutes les couleurs, et même qu’à force on finit par se trouver laid… Heureusement, il y a nos mères pour nous trouver encore très beaux… Mais ce sont nos mères… Les ANI du Tassili On ne refait jamais rien. A douze ans révolus, je le savais déjà. L'Imam instructeur de la Mosquée m'avait expliqué un jour qu'on ne pouvait jamais remettre dans son tube la pâte du dentifrice échappée. Alphonse Les livres m’ont toujours accompagné. Ils sont comme des petits amis bien plus savants que moi. Ils m’ont permis de découvrir d’autres cultures, d’autres coutumes, d’autres religions, d’autres dieux, d’autres peuples. Ils m’ont apporté les rires, les chagrins, les larmes et mes premiers émois. Ils ont enrichi mon vocabulaire de mots dont je ne me suis jamais servi. La lecture de certains livres m’a dérangé, enragé, et a ébranlé mes convictions, et il m’est arrivé d’admettre que je n’avais pas toujours raison. Mais par-dessus tout, un roman c’est la vie sans les temps morts, voilà le miracle de la littérature. Qui n'est pas rasciste ici ? - Et toi, Omar, qu'est-ce que tu ferais si tu étais riche ? Très riche ? - Je ne sais pas. J'essaierais d'acheter la paix si je trouve le vendeur. - J'ai déjà vu des vendeurs de guerres mais des vendeurs de paix, jamais. - Peut-être parce que ça n'a pas de prix, la paix. C'est pour ça qu'il n'y a pas de vendeur. Le porteur de cartable Je n’écris pas pour passer le temps ou briller en société, j’écris parce que je porte en moi des soleils tourmentés, des bruits de guerre et des feux mal éteints. J’écris sur la quête d’identité, la quête de l’Autre pour rapprocher nos contraires avec l’espoir qu’il en restera une trace. Qui n'est pas rasciste ici ?

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