On the licitness of inducing palliative sedation and removal of artificial nutrition and hydration at the end-of-life

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Pierre Mallia, « On the licitness of inducing palliative sedation and removal of artificial nutrition and hydration at the end-of-life », Journal International de Bioéthique, ID : 10670/1.hkr4jk


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La question de la sédation palliative pour induire la perte de connaissance et de la cessation de la nutrition et de l’hydratation [NHA] en fin de vie a été soulevée récemment. Elle a également débouché sur une controverse au sujet du Liverpool Care Pathway, pratiqué au Royaume-Uni en fin de vie, dont le but était d’apporter à l’hôpital l’approche bio-psycho-sociale largement acceptée et utilisée dans les centres de soins palliatifs. L’argument consiste à dire que la légitimité de la souffrance existentielle dans le contexte d’un patient qui est déjà sous sédation, une situation qui peut rendre la personne vulnérable à ses propres sentiments, doit être prise en considération. Le fait que la NHA n’est pas toujours donnée dans le contexte des soins à domicile pose la question quant à sa légitimité lorsqu’elle est imposée à l’hôpital. De surcroît, alors qu’une norme de soins différente peut être légitime dans le contexte de soins à domicile lorsque des soins palliatifs sont administrés, ceci pose aussi la question : à quel point devons-nous être rigoureux lorsque le patient est dans un contexte hospitalier et qu’il s’agit d’augmenter la dose qui conduirait à la sédation ? Dans ce contexte on peut soutenir que l’on peut légitimement invoquer la doctrine du double effet où le bien n’est pas causé par l’induction délibérée du mal (sédation et cessation de la NHA)lorsque l’on y arrive de façon consécutive et prudente. Nous introduisons aussi une discussion de la question et de la dimension religieuses dans la relation soins – patient à la lumière des évolutions récentes en matière d’ontologie trinitaire appliquée aux contextes sociaux.

The question of whether palliative sedation to unconsciousness and removal of nutrition and hydration (ANH) at the end of life has recently been raised. This has also brought about a controversy of the Liverpool Care Pathway, practiced in the UK at the End-of-Life, which aimed to bring about the widely accepted biopsychosocial approach used in Hospice settings to the hospital. It is argued that the licitness of existential suffering in the context of a patient already sedated, a situation which can render persons vulnerable to their own feelings, must be considered. The fact that ANH is not always given in the context of primary (home) care questions whether this can licitly be imposed in a hospital setting, and, moreover, whereas a different standard of care may be licit in the former setting when palliative relief is given leads us also to question how stringent we should be when people are in a secondary setting when it comes to increasing doses leading to sedation. In this context a case is made that one can legitimately invoke the doctrine of double effect in which the good is not brought about by a deliberate induction of the harm (sedation and removal of ANH) once this is arrived to consequentially and prudently. A discussion of the religious dimension (and concerns) on the health care – patient relationship in the light of recent developments in Trinitarian ontology as applied to social settings is also introduced.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en