La pensée d’un vécu ou le vécu d’une pensée : tours et détours réflexifs

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14 décembre 2018

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info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0




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Derycke Sylvaine, « La pensée d’un vécu ou le vécu d’une pensée : tours et détours réflexifs », DIversités Recherches et Terrains, ID : 10.25965/dire.172


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C’est dans le cadre d’un doctorat portant sur les croyances et pratiques rituelles de sportifs de haut niveau en athlétisme que la question de la réflexivité est apparue constitutive de mes investigations, étant moi-même athlète. La spécificité de cette posture m’a amenée à revisiter la méthodologie classique pour proposer la pratique de l’immersion réflexive. Cet acte suppose une sensibilité, un dessaisissement de soi s’apparentant à une forme d’appréhension vagabonde. Il faut entendre cette compréhension comme une disposition : ni subjective, ni objective, ni intérieure, ni extérieure mais dans l’ouverture, le lien, comme une passerelle entre moi et les autres, constituée de moi et des autres. Une disposition qui ne me coupe pas de ce milieu : elle crée de l’entre-deux, de l’homogénéité. La compréhension de l’autre passe par la compréhension de soi et de mon expérience sportive, du fait de cet espace d’homogénéité. Ce processus d’une réflexivité en creux dans toute expérience de terrain et dans sa restitution s’achève dans et par l’écriture. Il s’agit de comprendre et de se faire comprendre, se faire passeur.

While working on a PhD on believes and routines in elite track and field athletes, the question about reflexivity became central to my investigation being an athlete myself. This specific posture pushed me to revise the classical methodology and to propose a reflective immersion approach. Such approach demands a specific sensitivity and a divestment of the self which can be compared to a form of wander apprehension. This comprehension needs to be understood as a disposition : neither subjective nor objective, nor interior, nor external, but rather as an opening, a link, like a gateway between the others and myself, based on myself and the others. This disposition does not exclude me from my environment : its creates an in-between, an homogeneity. Understanding someone else depend on understanding myself and my experience as an athlete because of this homogeneity space. This process of hollow reflexivity in any field experiment and in its restitution ends-up in and by the writing process. The goal is to understand as well as being understood, mainly to be an intermediary.

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