2016
Cairn
Daniel Prado et al., « Les langues romanes minoritaires et l’Internet », Hermès, La Revue, ID : 10670/1.hw9hlr
Si les langues romanes qui ont un statut d’officialité au niveau de l’État montrent un grand dynamisme en matière de présence sur l’Internet et dans la communication spécialisée, il n’en va pas de même avec la vingtaine d’autres langues néolatines, dont le grand public est peu familier. Les langues d’oc et d’oïl, le sarde, le corse, le ladin, le romanche, l’aragonais, le franco-provençal, le vénitien, et tant d’autres langues parlées de la péninsule ibérique aux Balkans et des Ardennes jusqu’en Sicile, connaissent aujourd’hui une certaine renaissance grâce à l’action volontariste des locuteurs, des structures régionales, de certaines organisations internationales et, parfois, nationales. Mais la situation des unes et des autres est bien différente en fonction du nombre de locuteurs, de leur concentration ou dispersion, des appuis institutionnels, etc. Cet article essaie de jeter un rapide regard sur leur situation dans la société de la connaissance.