Défaut de protection, désaffection et la psyché de l’enfant ? : Ravages d’une invisible maltraitance

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La force de la mise en scène du film russe, Faute d’amour, sorti en 2017 va permettre d’utiliser ce long-métrage comme un véritable support clinique pour aborder cette dimension invisible, insidieuse, de la catastrophe consécutive au défaut d’attention et de protection, pour l’enfant. L’auteure se penchera sur la question de l’impasse dans laquelle l’enfant en danger dans son environnement familial, est en réalité en danger sur le plan psychique. À l’appui de la pensée clinique psychanalytique, les conditions environnementales, notamment familiales, d’une telle catastrophe seront envisagées, avant d’aborder certaines hypothèses du côté de ce qui peut se passer dans la psyché de l’enfant. Puis, l’auteure propose de mettre en évidence comment la désaffection peut entraîner des dommages sur la psyché de l’enfant, à savoir une forme de désaffectation. Finalement, les conditions d’un dégagement fructueux dans le champ plus large de la protection de l’enfance, à partir d’une brève vignette clinique seront proposées.