Canadian Librarianship and the Politics of Recognition

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2021

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Partnership : Canadian journal of library and information practice and research ; vol. 16 no. 1 (2021)

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©, 2021SamPopowich


Résumé En Fr

Recent controversies in Canadian librarianship—the Toronto Public Library room rental to a "gender-critical feminist" group and the institution of “airport-style” security at the Winnipeg Public Library—have exposed divisions within the profession. This article attempts to untangle the relationship of Canadian libraries to state power and explores hegemonic leadership within the library profession. It also investigates the part played by a politics of recognition, both in the reinforcement of professional discipline and in the maintenance of the social, political, and economic status quo regarding the rights and democratic participation of marginalized communities. The paper begins with a brief account of recent controversies, looks at intellectual freedom, and then analyzes the ways in which politics of recognition play out in libraries and settler-colonial societies. Based on Taylor’s theory of recognition and its critique by Coulthard and Fraser, this article argues that, within the context of a needed refoundation of social relations, recognition must be combined with real redistribution of rights and participation.

Les polémiques récentes au sein de la bibliothéconomie canadienne telles la location d’une salle de la Bibliothèque publique de Toronto à une groupe féministe « critique du genre » ou la mise en place d’un système de sécurité similaire à celui d’un aéroport à la Bibliothèque publique de Winnipeg ont exposées des divisions profondes au sein de la profession. Cet article tente de démêler la relation des bibliothèques canadiennes avec le pouvoir de l’État et explore le leadership hégémonique au sein de la profession. Il examine également le rôle joué par une politique de reconnaissance, tant dans le renforcement de la discipline professionnelle que dans le maintien du statu quo social, politique et économique concernant les droits et la participation démocratique des communautés marginalisées. L’article commence avec une présentation sommaire de récentes polémiques, offre un survol de la liberté intellectuelle et procède à analyser comment une politique de la reconnaissance se joue dans les bibliothèques et les sociétés coloniales. S’appuyant sur la théorie de la reconnaissance de Taylor et d’une critique de celle-ci par Coulthard et Fraser, cet article défend l’idée que, dans le cadre d’une nécessaire refonte des relations sociales, la reconnaissance doit être combinée à une réelle redistribution des droits et de la participation.

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