Machines sérielles et montages du temps

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2016

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Jean-Pierre Esquenazi, « Machines sérielles et montages du temps », Télévision, ID : 10670/1.i6ec3t


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Les séries télévisées vivent selon un mode de narration potentiellement infini. Cet étrange rapport au temps induit une question qui fait l’objet du texte : comment comprendre l’architecture temporelle des séries ? La distinction d’Émile Benveniste entre temps calendaire et temps historique est mise à contribution : le premier chiffre le temps à l’aune d’unités fixes ; le second le mesure à l’aide d’événements remarquables. Les séries possèdent un temps calendaire « naturel », la succession des épisodes ; et leur narration construit une ou plusieurs temporalités historiques. Mais l’articulation entre temps calendaire et temps historique ne trouve son sens que si on ajoute un troisième niveau temporel, qu’on appellera à la suite de Deleuze « image du temps » : le temps sériel est significatif dans la mesure où il dépend d’une perspective temporelle qui en assure l’agencement. L’analyse détaillée de la série Six Feet Under révèle l’efficacité du modèle d’analyse proposé.

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