Le journal de captivité du « silencieux » : (d'après le Journal des jours de guerre et de captivité de Léon Gotteland, 1940-1941)

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2002

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Jean Lorcin, « Le journal de captivité du « silencieux » : (d'après le Journal des jours de guerre et de captivité de Léon Gotteland, 1940-1941) », Guerres mondiales et conflits contemporains, ID : 10670/1.ibf3if


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Le journal de captivité du « silencieux » La captivité d’un réserviste de la Seconde Guerre mondiale qui a participé à la bataille de l’Aisne, fait prisonnier sur la Loire au cours d’une retraite transformée en déroute, et libéré pour raisons de santé en 1941, a donné lieu à un journal. Ce genre littéraire est apparemment banal, encore que loin d’être universellement pratiqué : un compagnon de captivité dit à l’auteur : « Pour moi, mes mémoires de prisonnier tiendront dans ces seuls mots : “Je me suis em...dé !” ». En outre, il peut refléter une personnalité d’exception. C’est le cas du capitaine Léon Gotteland dont le spiritualisme, qui n’exclut pas, il s’en faut, un évident « maréchalisme », donne une teinte originale à son comportement dans l’épreuve. Comportement à base de repli sur soi – un goût bien peu partagé pour le silence – et de réflexion philosophique – il est théosophe – partagée avec un petit nombre de ses compagnons de misère. Tels sont les aspects de l’expérience de la captivité que ce texte met en exergue, plutôt que l’énoncé, somme toute banal, des souffrances inhérentes à la vie quotidienne dans un « oflag » réputé pour sa dureté.

Le journal de captivité du « silencieux » The captivity of a Second World War reservist who participated in the Battle of the Aisne, who was captured on the Loire during a retreat transformed into a rout, and who was finally freed in 1941 for reasons of health, was recorded in diary form. This literary genre has become quite common, though it is certainly not the general practice. A comrade in captivity tells the author : « For me, my memories as a prisoner are summed up in these words : I was bored to death ! » The genre may also bring to light an unusual personality. This is the case of Captain Léon Gotteland, whose spirituality, which is not without a pronounced bias in favour of the Maréchal, gives a particular colour to his behaviour during the ordeal. A behaviour characterized by a retreat into himself – a taste for silence seldom shared – and upon a philosophical reflection – he is a theosophist – shared with a small number of his companions in misery. Such are the aspects of experience in captivity that are highlighted in this text, rather than a compendium, often quite banal, of the sufferings inherent in the daily life of an Oflag which is known for its harshness.

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