Forested landscape vulnerability in Ranomafana National Park (Madagascar) : environmental dynamics and agroforestry trajectories Vulnérabilité des paysages forestiers dans le parc de Ranomafana (Madagascar) : dynamiques environnementales et trajectoires agroforestières En Fr

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4 juillet 2016

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Marine Boulogne, « Vulnérabilité des paysages forestiers dans le parc de Ranomafana (Madagascar) : dynamiques environnementales et trajectoires agroforestières », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10670/1.ibwkcb


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Résumé En Fr

In the context of currents environmental changes, and deal with anthropogenic pressures, the preservation of tropical forest has become a major issue. In this context, Madagascar island has implemented a new forest policy since 1990, having garnered the creation of protected areas. Ranomafana National Park has been created in 1991 and classify as World heritage in 2007. The establishment of a landscape dynamics monitoring at the local level, using remote sensing, allow analysis of forest changes faces anthropogenic pressures, taking into account the specificities of the study area. This monitoring allows to observe past and crurrent pressures on forest and point landscape trajectories. In addition, the forest bioclimatic activity monitoring examines the impact of climatic conditions and land use change on vegetation dynamics. The trend is the global reduction of forest cover mainly of lowland forest. Forest degradation rate during these past 25 years is estimated at 0,62%/year. These variations are different depending on the distance to the Park. Furthermore, analysis of photosynthetic activity reveals a general decline in values over the study period, regardless of the plant community type studied.Keys-words : Madagascar, remote sensing, tropical forests, Land-use change

Dans le contexte des changements environnementaux en cours et face aux pressions anthropiques, la préservation des milieux forestiers tropicaux est devenue un enjeu majeur. C’est dans ce cadre que l’île de Madagascar a mis en place une nouvelle politique forestière à partir des années 1990, avec la création d’Aires Protégées. Le Parc de Ranomafana a ainsi été créé en 1991 et classé au patrimoine mondial en 2007. La mise en place d’un suivi des dynamiques paysagères à l’échelle locale, par le biais de l’imagerie satellitaire optique (SPOT, Landsat, MODIS), permet de suivre, sur des périodes récentes (particulièrement 1990-2014), l’évolution des milieux forestiers et de certaines cibles de conservation définies par le Par cet sur le plan international, à la lumière de certaines variations bioclimatiques (pluviométriques notamment) ou anthropiques (agro-sylvo-pastorales). Ce suivi permet d’observer les trajectoires au cours des trois dernières décennies et de pointer les principales évolutions paysagères ainsi que le poids des variations des conditions climatiques et d’usages des terres sur les dynamiques de la végétation. La tendance est à la diminution du couvert forestier, essentiellement au détriment de la forêt de basse altitude. Le taux de dégradation forestière durant les 25 années étudiées est estimé à 0,62 %/an, ces variations étant différentes en fonction de l’éloignement au Parc. De plus, l’analyse de l’activité photosynthétique révèle une diminution générale des valeurs sur la période d’étude, quel que soit le type de formation végétale étudié.Mots-clés : Madagascar, parc national, télédétection satellitaire, forêts tropicales, pressions anthropiques, changements d’occupation du sol

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