Logique interrogative et dialectique de l'action

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2011

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Jean-Marie Lardic, « Logique interrogative et dialectique de l'action », Revue internationale de philosophie, ID : 10670/1.ink9f0


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La logique hégélienne critique la métaphysique en montrant la relativité de toutes les catégories utilisées par celle-ci et l’incapacité de la forme habituelle du jugement à exprimer le vrai. La dialectique dégage le sujet comme instance véritative, car c’est vers lui que tend l’explicitation du processus catégorial comme auto-interprétation de la pensée au travers du questionnement sur sa propre expression. Cela implique l’exigence de voir dans les institutions culturelles et l’histoire le développement d’une vérité qui est création. L’interprétation de celle-ci recèle sa propre norme d’évaluation, le critère étant celui d’une plus ou moins grande créativité dans le monde des sujets. On peut alors trouver dans « l’éthicité » de quoi répondre aux questions actuelles sur la normativité. Hegel permet en effet de penser comment les sujets doivent être conduits à une vraie motivation pour les questions morales et politiques. Les institutions peuvent faciliter les médiations et l’éveil d’une pensée interrogative et critique par laquelle le sujet accède à lui-même au travers de l’éducation et de la communication. Proche donc de la problématologie d’un Meyer, en montrant comment le jugement et la proposition ne peuvent se passer d’une interrogation sur leurs constituants, comme d’une perspective pragmatiste sur laquelle débouche la critique de la prédication naïve, la dialectique implique que l’éthique reconnaisse la dimension discursive interrogative constitutive du sujet pratique.

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