2019
Cairn
Jean-Christophe Abramovici, « « Commander le silence à sa physionomie » : la rougeur des hommes », Dix-huitième siècle, ID : 10670/1.io8s0z
Que la rougeur des hommes paraisse beaucoup moins repérable que celle des femmes ne saurait étonner : cette dernière est en effet, dans l’imaginaire du siècle des Lumières, inséparable d’une “nature” féminine que les médecins du 18e n’ont eu de cesse de définir. Les romans et les discours du siècle réservent cependant une place et spécifient un empourprement masculin que le cas du ministre Turgot permet par ailleurs de documenter.