Les comportements de fécondité de la bourgeoisie juive à Paris (1790-1950)

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L’article dresse un tableau des comportements de fécondité de la bourgeoisie juive parisienne entre 1800 et 1950. Les données démographiques, issues d’une base de données généalogique, ont été traitées par le logiciel Casoar. L’âge au premier mariage est élevé pour les hommes (28-30 ans). Pour les femmes, l’entrée en union s’élève régulièrement mais reste relativement bas (22-23 ans). L’évolution de l’âge à la dernière maternité, en chute régulière, tout comme les intervalles intergénésiques, en constante augmentation, laisse augurer une chute de la fécondité. Celle-ci est logiquement en fort déclin tout au cours de la période. En termes de taille de famille, ce sont très clairement les familles de 5 enfants et plus qui disparaissent au profit des couples sans enfant et des familles de 1 ou 2 enfants, la part des familles de 3-4 enfants restant stable. Enfin, les taux de reproduction montrent que le groupe se situe toujours en deçà du seuil lui permettant de s’auto-reproduire.

The research deals with fertility behavior of the parisian jewish upper class between 1800 and 1950. Demographical data come from a genealogical database and have been analyzed by the software Casoar. Age at first marriage is high for men (28-30) while, in the case of women it raises regularly, without exceeding 23. Two phenomenons concur to a decline of fertility : age at last birth which drops regularly and intervals between births which on the contrary raises all along the period. Contraceptive behaviors explains clearly this fertility decrease. In terms of family size, the proportion of families with more than 5 children becomes very low ; on the contrary the figures of families with 1 or 2 children raises, thoses for families with 3-4 children staying even. Finally, the reproduction rates are slightly under the level of self reproduction.