Le deuil de l’origine : Une langue en trop, la langue en moins

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2003

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Régine Robin, « Le deuil de l’origine : Une langue en trop, la langue en moins », Détours littéraires, ID : 10670/1.ishvru


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Le livre de Régine Robin analyse le travail d’une langue inconnue, insue, oubliée dans l’écriture de certains écrivains juifs de part et d’autre du génocide de la dernière guerre. Lan-gue yiddish ou judeo-espagnole, ces langues fantasmées, jamais apprises, servent comme réservoir à fantasmes. Que ce soit Kafka et son discours sur la langue yiddish, canetti retrouvant sur un marché de Marrakech, le souvenir de la langue barriolée de son grand-père, que ce soit Freud disant qu’il ne peut déchiffrer la dédicace en hébreu que son père a écrite en lui offrant la Bible, ou Perec reconnais-sant qu’il ne parle pas la langue que ses parents parlèrent, cette langue inconnue, antérieure, oubliée, occul-tée est présente dans les plis du texte. La langue sous la langue, l’outre-langue, langue autre, langue fonda-mentale comme cette langue du pa-pier peint à laquelle rêve le jeune Canetti. Régine Robin est sociologue, historienne et écrivain. Elle a écrit de nombreux ouvrages autour de la mémoire, de la langue et des identités. Mariant l’histoire et la fiction, l’essai aussi bien que le texte fragmentaire et hypertextuel, traversant les villes et les disciplines, elle se définit volontiers comme une « flâneur sociologique ». Elle est Professeur à l’Université du Québec à Montréal.

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