L'américanisation en Europe au xxe siècle : économie, culture, politique. Volume 1

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2 mai 2018

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américanisation Europe vie intellectuelle History Sociology SOC026000 JHB


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Dominique Barjot et al., « L'américanisation en Europe au xxe siècle : économie, culture, politique. Volume 1 », Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, ID : 10670/1.ivd1g9


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« Américanisation » est un mot entré de plus en plus dans le langage courant qui exprime des réalités fort diverses. Ce volume analyse les rapports entre l'Europe et l'Amérique selon une vision macro-économique large. De l'Espagne à la Finlande, de la Grande-Bretagne à l'Union Soviétique, les différents chapitres de ce livre montrent comment le modèle américain fut une référence autant pour les entreprises qu'aux trois niveaux politique, économique et culturel. Ils abordent pour cela le sujet selon quatre grands thèmes qui sont : les prémices de l'américanisation avant 1945 ; la dimension politique du projet de l'Amérique, les voies spécifiques de l'américanisation, l'enjeu propre des pays de l'Europe de l'Est. Ils présentent une analyse de la première phase du processus d'américanisation durant laquelle l'introduction du système américain de production revêt un caractère exceptionnel. Ils montrent comment dans l'entre-deux-guerres, une moindre présence américaine au niveau politique est compensée par leur intervention sur le double plan de l'économie et de la technologie. Ils insistent sur le tournant majeur que constitue la Seconde Guerre Mondiale après laquelle les États-Unis programment désormais les transferts culturels et technologiques ainsi que de leurs valeurs et de leur modèle d'organisation sociale. Ils insistent sur l'accueil alors réservé à cette démarche, consistant à la fois en un accueil enthousiaste et une très forte résistance. Ce livre montre aussi l'existence de décalages chronologiques dans le transfert des diverses composantes du modèle américain. Dans la plupart des pays européens, le modèle de consommation de masse a pénétré plus vite que les technologies, les modèles d'organisation de la production et de la gestion de l'entreprise. Il confirme également que l'hégémonie américaine se nourrit d'une relation de dialogue avec l'Europe. L'américanisation consiste davantage en une adaptation sélective, en une hybridation qu'en une adoption.

How extensive was Europe's Americanisation in the 20th Century? This volume looks at the way America influenced governments, agencies and institutions through case studies of industries (France's woollen industry, nuclear power generation in the Soviet Union, food distribution in Finland...), specific projects (the Tignes dam, the Channel tunnel...), institutions (France's FNEGE, Italy's trade unions), and even whole countries (Bulgaria's limited Americanisation, the fascination of German business for the US at the turn of the century). The book includes several contributions on the hotly debated, but now expected, topics of post-War Americanisation and its economic influence, through the formation of managers, the adoption of national statistics, or technological choices. But it also looks at newer issues, such as the extent of American influence before World War II ; at the interplay of political and economic factors in key technological choices, especially in the strategic fields of energy, defence or aeronautics; at the specificity of Eastern Europe's modernisation, with its higher stakes and its indirect paths; finally, at the limits of Americanisation, determined by political will, cultural resistance or unsuitability of the transatlantic models, The book concludes that Europe “adapted” rather than “adopted” the American way ; that it was consumers' behaviour, rather than producers' behaviour, that changed first, with mass consumption altering the face of the retail and leisure industry for ever; and finally, that Americanisation was a two-way, rather than a one-way, process, with dialogue and exchanges rather than mere “off the shelf” imports of technologies.

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