2012
Cairn
Fan Chien Te et al., « Chapitre 13. The impact of development of population-based study in the biomedical field on laws and regulations: a cross-strait experience on biobank development », Journal International de Bioéthique, ID : 10670/1.j4gg85
Avec l’achèvement du Projet du Génome Humain, la recherche biomédicale est entrée dans « l’Ere Post-Génome ». Afin de profiter pleinement et précisément de ces informations extraites des gènes et de réaliser les phénomènes biologiques de l’homme ainsi que le mécanisme de la pathogénie, il devient nécessaire d’effectuer une collecte d’échantillons sur une grande échelle dans différentes régions géologiques et/ou auprès d’ethnies. Ceci est indispensable dans un pays pour sa future recherche génétique basée sur la population et ensuite pour la construction d’une base de données génétiques basée sur la population (Biobanque).Ces dernières années, la République Populaire de Chine et Taïwan ont non seulement fait d’énormes progrès dans les technologies informatiques, mais ont aussi progressivement regardé de près la qualité de leur service en médecine. Ainsi, des deux côtés, la création d’une base de données génétiques basée sur la population (Biobanque) devient inévitable. En théorie, le développement de la Biobanque sera utile pour l’étude de la corrélation entre gènes et maladie et aussi pour des solutions en matière de traitement des maladies. En même temps, la technologie diagnostique médicale s’est beaucoup améliorée. Il est permis de croire que la base de données génétiques basée sur la population pourra être utilisée afin de promouvoir la qualité de la médecine et de réduire le coût du service de santé publique. En outre, dans un proche avenir, elle pourrait devenir la « matière première » pour une application en recherche médicale. Cependant, lorsque la promotion du bien-être public constitue le postulat pour le développement d’une Biobanque, des questions importantes et multiples sont soulevées concernant les règles juridiques traditionnelles en matière de la protection de la vie privée, le développement de la confiance du public, la conformité au principe du consentement éclairé, la mise en œuvre de la doctrine du partage des bienfaits et d’une éventuelle discrimination au niveau de la sélection de la population/des participants ainsi que d’autres questions ELSI.Dans cet article, d’abord les principales questions juridiques soulevées par le développement de la Biobanque seront examinées. En même temps nous donnerons l’historique du scénario du développement de la Biobanque des deux côtés du détroit de Taïwan. De même, suivant principalement le domaine de la politique comparative ou des approches juridiques, l’article, tirant les enseignements de cette étude comparative, essaie de proposer quelques recommandations à considérer pour la future législation en Chine Populaire et à Taïwan. L’auteur souhaite que, lorsqu’une grande Biobanque basée sur la population est mise en place la promotion de la confiance du public en soit l’objectif premier ainsi que l’insistance sur le soutien à la publicité et à la transparence des pratiques administratives. C’est ainsi que le public sera encouragé à participer au respect du principe de l’altruisme, ce qui sera bénéfique pour le développement futur de la biomédecine.