La longévité politique : être et rester un élu de la République. L’exemple d’Amédée Bouquerel, sénateur de l’Oise de 1948 à1992

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1 juin 2020

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Benjamin Carpi, « La longévité politique : être et rester un élu de la République. L’exemple d’Amédée Bouquerel, sénateur de l’Oise de 1948 à1992 », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.jl1lem


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Le dessein de ce travail est, avant tout, de mettre en exergue, à travers l’analyse de la carrière politique de Bouquerel, ce qui fait qu’un individu devient un homo politicus, un homme politique. Le cœur de notre réflexion est de comprendre comment un ingénieur en travaux publics est devenu cet « animal politique » capable de gravir tous les échelons du cursus honorum républicain et législatif, de devenir un mandataire du peuple, investi du pouvoir de servir le bien commun par le biais d’actes, de prises de position mais aussi par une capacité à rester au pouvoir et poursuivre son travail de parlementaire. Atteindre le pouvoir est déjà quelque chose qui n’est réservé qu’à une poignée d’individus, y rester est encore plus complexe : il faut faire avec les changements de constitutions et de majorités gouvernementales, les vicissitudes de son parti, ou encore les évolutions sociales, économiques ou culturelles qui affectent ceux que l’homme politique prétend représenter. En outre, l’élu local pourrait avoir tendance à se couper de sa terre d’ancrage électorale, par sa propre ascension et la distanciation physique et mentale qui se crée entre le représentant et les représentés. Nous verrons donc que la réussite, ainsi que la longévité, de la carrière politique d’Amédée Bouquerel relève d’un complexe équilibre à trouver en tant que sénateur, entre son rôle de parlementaire parisien, membre d’une élite nationale, et celui d’élu local de terrain, qui doit rester à l’écoute de ses électeurs. C’est bien par l’habileté politique et la recherche constante de cet équilibre délicat entre deux facettes de sa fonction, voire de sa personne, le tout en respectant son engagement partisan, que le sénateur peut parvenir à conserver son siège au Palais du Luxembourg durant quatre décennies et sous deux Républiques différentes.

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