Dissocier allophonie et vulnérabilité : de la nécessité d’interroger les catégories

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2020

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Circula : Revue d'idéologies linguistiques ; no. 12 (2020)

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© MaximeAlais, SilviaLucchini, SalimaEl Karouni, AphroditeMaravelaki et ÉlodieOger, 2021




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Maxime Alais et al., « Dissocier allophonie et vulnérabilité : de la nécessité d’interroger les catégories », Circula: Revue d'idéologies linguistiques, ID : 10.17118/11143/18444


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Cet article s’interroge sur l’établissement des catégories d’élèves définies par les institutions éducatives belges francophones (Fédération Wallonie-Bruxelles, FWB) concernant la scolarisation des primoarrivants. Plus précisément, il s’agit de se demander si le lien établi par ces institutions ne crée pas un amalgame entre les élèves primoarrivants et ceux dits vulnérables, via un critère de non-maitrise supposée de la langue d’enseignement, ou du français langue d’apprentissage (FLA). Si les catégories définies par les autorités éducatives et les liens qu’elles établissent entre les élèves s’inscrivent dans un objectif global et louable d’aide à la scolarisation des élèves primoarrivants, nous considérons que ces catégories et liens qu’elles établissent viennent renforcer le regard négatif habituellement porté sur ce public scolaire et ne reconnaît pas suffisamment la diversité du public scolaire considéré dans son ensemble. Nous plaidons donc pour une dissociation entre l’allophonie et la vulnérabilité.

This contribution questions the creation of categories of students as established by the French-speaking Belgian education authorities (Fédération Wallonie-Bruxelles, FWB) concerning the schooling of newcomers. More precisely, we are asking if the link established by these authorities doesn’t create an amalgam between newcomer students and these students called vulnerable; they are supposedly linked together by the fact that they do not master the language of instruction, or French as the language of learning (français langue d’apprentissage, FLA). While these categories and the links they create between the students are based on a global and laudable objective of helping the schooling of newcomer students, we think that these categories and the links they create reinforce the negative perception people often have of this public and does not sufficiently recognise the diversity of the schooling public as a whole. We therefore argue for a dissociation between “allophones” and vulnerable students.

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