Quel savoir adolescent pour les mineurs non accompagnés… victimes de violence politique ?

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2017

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Jacky Roptin, « Quel savoir adolescent pour les mineurs non accompagnés… victimes de violence politique ? », Revue de l'enfance et de l'adolescence, ID : 10670/1.jmsb81


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La situation des mineurs non accompagnés interpellent autant par la violence des trajectoires dont ils témoignent que par les difficultés de prise en charge qu’ils rencontrent. L’effet de sidération que leurs récits provoquent parfois, associé à la logique administrative à l’œuvre dans leur accompagnement, se conjuguent pour mettre à mal toute émergence ou prise en compte de l’opération adolescente dans leurs difficultés. C’est cette logique adolescente et les effets des événements rapportés par ces jeunes sur celle-ci qui sont interrogés ici. Ces effets, c’est l’orientation du propos ici, se signent d’un profond réaménagement sous le mode de l’effraction, du rapport d’un sujet aux « savoirs insus » qui le traversent, à une période où l’adolescent se débat pour qu’ils le restent, afin d’y trouver cause à son désir. Le dévoilement de cet espace d’innocence, que prend le risque de tout exil, n’est pas sans impliquer le surgissement de la honte face à l’exhibition de ces violences, et ses conséquences dans le rapport à la fois, à la parole et au transfert à l’analyste.

The situation of unaccompanied minors is hard because of the violence of their stories and also because of the difficulties of the care and reception process. The shock that their stories sometimes provoke, associated with the administrative logic, makes it difficult to take into account that they are teenagers. We question here the teenager logic and the effects of the events reported by these young people. These effects, the orientation of the subject here, are marked by a profound reorganization under the mode of the break-in, the relation of a subject to the “insus” knowledge that passes through it, at a time when the the teenager struggles to stay, to find it because of his desire. The unveiling of this space of innocence, which takes the risk of any exile, is not without implying the appearance of shame in the exhibition of this violence, and its consequences in relation to both, to the word and transfer to the analyst.

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