Alector ou le Coq, histoire fabuleuse de Barthélemy Aneau, ou les travestissements littéraires et les enjeux idéologiques du roman grec ancien à la Renaissance

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Alexander Roose et al., « Alector ou le Coq, histoire fabuleuse de Barthélemy Aneau, ou les travestissements littéraires et les enjeux idéologiques du roman grec ancien à la Renaissance », MOM Éditions, ID : 10670/1.jrx34q


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In 1560, Barthélemy Aneau published Alector. The story presents itself as a part of a discovered manuscript, translated from Greek and preceded by a number of fragments. It teems with digressions, gathering together elements of fable and chivalric romance, of narrative utopia and playful obscenity. But the author of this hybrid novel seems particularly keen to imitate the Greek novels that his contemporaries were rediscovering at the time: the names of the protagonists, the very structure of the text, descriptions and specific scenes, all are evocative of aspects of Heliodorus’ Aethiopica, Achilles Tatius’ Leucippe and Clitophon and Longus’ Daphnis and Chloe. Aneau radically reconfigures these narratives in order to build his own universe: his story is incomplete, his utopia imperfect, his heroes are fallible. In the depths of these fissures lurks a broader fracture between the ancient and modern worlds.

En 1560, Barthélemy Aneau publie Alector. Ce récit, présenté comme un manuscrit trouvé, traduit du grec et précédé de fragments, multiplie les digressions ; il ressemble à la fois à une fable, à un roman de chevalerie, à une utopie, à un divertissement obscène. Mais l’auteur de ce roman hybride semble surtout vouloir imiter les romans grecs que ses contemporains viennent de redécouvrir : le nom des protagonistes, la structure même du texte, certains épisodes, quelques descriptions, plusieurs scènes évoquent les Éthiopiques d’Héliodore, les Aventures de Leucippé et de Clitophon d’Achille Tatius, Daphnis et Chloé de Longus. Or Aneau semble détourner ces références pour construire son propre univers. Son récit est incomplet, son utopie est imparfaite, ses héros sont faillibles : la rupture entre le monde des Anciens et l’univers des Modernes apparaît dans cette fêlure.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en