Borders, Barriers and Kinopolitics in Nadine Gordimer’s Jump and Other Stories (1991)

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2018

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Cet article s’intéresse aux dimensions politiques et esthétiques des frontières et des barrières dans le recueil Jump and Other Stories de Nadine Gordimer, et suggère que leur présence récurrente, tout en participant d’une description de la ségrégation et de la discrimination dans une Afrique du Sud sur le point de faire la transition vers la démocratie, interroge également la manière très spécifique dont ces frontières régulent les mouvements. Trois nouvelles sont analysées: « The Ultimate Safari » qui se focalise sur la frontière internationale entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, « Keeping Fit » qui met l’accent sur les barrières et clôtures qui séparent les quartiers aisés des townships, et « Once Upon a Time » qui se moque cruellement de la surenchère chez les Sud-Africains blancs qui se barricadent de plus en plus chez eux. Dans les trois nouvelles, Gordimer entremêle une violence extrême et la banalité apparente du quotidien, variant son approche narratologique afin de proposer des points de vue différents, et tentant d’élargir ses propres frontières littéraires.

This article focuses on the politics and aesthetics of borders and barriers in Nadine Gordimer’s Jump and Other Stories and suggests that their sheer prevalence in this collection should be read not only as a just depiction of a highly segregated and discriminatory South Africa, albeit poised on the verge of a transition to democracy, but also as a reflection on the very specific ways in which these borders regulate social movement. Three stories are singled out for this analysis: “The Ultimate Safari,” which is concerned with the international border between Mozambique and South Africa, “Keeping Fit,” which lays emphasis on the fences and barriers which divide white suburbs from sprawling townships, and “Once Upon a Time,” which exposes the increasing tendency among affluent whites to barricade themselves into their homes. In all three cases, Gordimer deftly interweaves extreme violence and the quotidian, varying her narratological approach in order to provide different viewpoints, and attempting to expand her own literary boundaries.

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