Privatisation, libéralisation, régulation : La réforme des télécommunications au Sénégal

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La réforme des télécommunications lancée en 1996 au Sénégal a surtout bénéficié aux actionnaires de l’opérateur historique privatisé. En dehors du développement de la téléphonie mobile, la téléphonie fixe, la téléphonie rurale et Internet n’ont guère progressé, le niveau de la concurrence est resté faible, une régulation crédible et impartiale n’a pas su s’imposer, les investissements directs étrangers n’ont pas afflué et le secteur demeure sous le contrôle de l’État même si la privatisation lui a fait perdre un instrument clé pour la mise enœuvre de sa politique de développement.

The benefits of the telecommunications sector reform launched in 1996 in Senegal were mainly reaped by the shareholders of privatized incumbents. Contrary to mobile telephony, fixed telephony, rural telephony and the Internet have made little headway, the level of competition is still low, a credible and impartial regulatory framework has not emerged, foreign direct investment has not been very high and the sector is still under state control. This privatization, however, has meant that the State has now lost a key tool for implementing its development policy.

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