Loisirs et Productions Spatio-temporelles Citadines à l’Époque Coloniale au Mozambique et à Madagascar (v. 1900-v. 1970)

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1 décembre 2016

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Didier Nativel, « Loisirs et Productions Spatio-temporelles Citadines à l’Époque Coloniale au Mozambique et à Madagascar (v. 1900-v. 1970) », Cadernos de Estudos Africanos, ID : 10670/1.jy7fdu


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Si un grand nombre d’activités de loisirs sont une invention occidentale transplantée aux colonies, plusieurs études ont montré leur appropriation précoce par les colonisés, notamment en Afrique. À travers les exemples du sport et de la musique, de part et d’autre du canal du Mozambique, nous voudrions analyser l’impact de ce phénomène sur la conquête citadine de la ville par les Indigènes. Pleinement investis, les loisirs ont permis la production de pratiques et de régimes temporels spécifiques ainsi que l’émergence de territorialités échappant en partie à l’emprise coloniale. Le football comme la musique ont donné sens à des expériences urbaines ambivalentes marquées par la précarité et l’inventivité. Ces activités, inscrites dans des quartiers périphériques sous-équipés, ont intensifié les relations sociales et mobilisé des compétences plurielles. De fait, l’espace-temps des loisirs ne peut donc être considéré comme un simple interstice. Il rayonne en effet sur l’ensemble de la vie sociale et débouche sur des horizons politiques qui conviennent d’être interrogés. Les caractéristiques et les résultats de ce travail au quotidien sont ici évalués en fonction de systèmes coloniaux, portugais et français, rarement comparés et par le biais de villes au passé très contrasté : Lourenço Marques, Tananarive et Majunga.

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